Amadou Sanogo, Kɔ dimi tɔ fila tɛse ka sɛmɛ ŋɔkɔnna. (Deux personnes qui ont mal au dos ne peuvent se soutenir.), 2020
160 × 164 cm, acrylique sur toile
courtesy de l’artiste et de la galerie MAGNIN-A, Paris
photo : Florian Kleinefenn
identité visuelle © Lieux Communs
Amadou Sanogo, vue de l’exposition De paroles en paraboles, on se sert, La Criée centre d’art contemporain, 2020
courtesy de l’artiste et de la galerie MAGNIN-A, Paris
photo : Benoît Mauras
production : La Criée centre d’art contemporain
Amadou Sanogo, vue de l’exposition De paroles en paraboles, on se sert, La Criée centre d’art contemporain, 2020
courtesy de l’artiste et de la galerie MAGNIN-A, Paris
photo : Benoît Mauras
production : La Criée centre d’art contemporain
Amadou Sanogo, vue de l’exposition De paroles en paraboles, on se sert, La Criée centre d’art contemporain, 2020
courtesy de l’artiste et de la galerie MAGNIN-A, Paris
photo : Benoît Mauras
production : La Criée centre d’art contemporain
Amadou Sanogo, vue de l’exposition De paroles en paraboles, on se sert, La Criée centre d’art contemporain, 2020
courtesy de l’artiste et de la galerie MAGNIN-A, Paris
photo : Benoît Mauras
production : La Criée centre d’art contemporain
Amadou Sanogo, vue de l’exposition De paroles en paraboles, on se sert, La Criée centre d’art contemporain, 2020
courtesy de l’artiste et de la galerie MAGNIN-A, Paris
photo : Benoît Mauras
production : La Criée centre d’art contemporain
Amadou Sanogo, vue de l’exposition De paroles en paraboles, on se sert, La Criée centre d’art contemporain, 2020
courtesy de l’artiste et de la galerie MAGNIN-A, Paris
photo : Benoît Mauras
production : La Criée centre d’art contemporain
Amadou Sanogo, Akaguɛlɛ mɔkɔni kɔnɔka kɛlɛ. (Il est difficile de se battre contre soi-même.), 2020
164 × 160 cm, acrylique sur toile
courtesy de l’artiste et de la galerie MAGNIN-A, Paris
photo : Florian Kleinefenn
Amadou Sanogo, Ni ye ibiri ki bi dɔ bobara filɛ ma wɛrɛ fɛnɛ ba biri
ka i ta fila. (Si tu te baisses pour regarder le derrière de quelqu’un, quelqu’un se baissera pour regarder le tien.),2020
164 × 160 cm, acrylique sur toile
courtesy de l’artiste et de la galerie MAGNIN-A, Paris
photo : Benoît Mauras
Amadou Sanogo, Iŋɛtukuli bɛi Bɔlɔ ngaisetɛ mɔkɔ tɔw la. (Tu peux cacher ton regard, mais tu ne peux pas cacher celui des autres.), 2019
160 × 14 cm, acrylique sur toile
courtesy de l’artiste et de la galerie MAGNIN-A, Paris
photo : Florian Kleinefenn
Amadou Sanogo, Kɔ dimi tɔ fila tɛse ka sɛmɛ ŋɔkɔnna. (Deux personnes qui ont mal au dos ne peuvent se soutenir.), 2020
174 × 170 cm, acrylique sur toile
courtesy de l’artiste et de la galerie MAGNIN-A, Paris
photo : Florian Kleinefenn
Amadou Sanogo, Ka kun kolo di mama nika nɛkun minɛna. (On lui confie la tête, mais on lui retire la langue.), 2019
205 × 180 cm, acrylique sur toile
courtesy de l’artiste et de la galerie MAGNIN-A, Paris
photo : Florian Kleinefenn
Amadou Sanogo, N’tale dabɔna kun kolo ba de kama. (Les proverbes sont faits pour ceux qui ont une grande tête.), 2020
150 × 159 cm, acrylique sur toile
courtesy de l’artiste et de la galerie MAGNIN-A, Paris
photo : Benoît Mauras
production : La Criée centre d’art contemporain
Amadou Sanogo, Niɔkala so boliba bɛ a yɛrɛkan. (Le cavalier du cheval à tige de milne fait que cavaler lui-même.), 2020
150 × 159 cm, acrylique sur toile
courtesy de l’artiste et de la galerie MAGNIN-A, Paris
photo : Benoît Mauras
production : La Criée centre d’art contemporain
Amadou Sanogo, Bɔlɔ ni gengena i ŋɛna ibɛo dondu ku don. (Tu ne peux pas connaître la profondeur de la poutre qui n’a pas été enfoncée devant toi.), 2020
150 × 159 cm, acrylique sur toile
courtesy de l’artiste et de la galerie MAGNIN-A, Paris
photo : Benoît Mauras
production : La Criée centre d’art contemporain
Amadou Sanogo, Mes observations face à la situation (l’arrivée du Coronavirus à Rennes), mars 2020
162 × 150 cm, acrylique sur toile
courtesy de l’artiste et de la galerie MAGNIN-A, Paris
photo : Benoît Mauras
production : La Criée centre d’art contemporain
Amadou Sanogo, (Le soleil ne doit pas apparaître là où on a pointé le doigt.), 2Bolo sina yɔrɔ mina tile kana bɔ ye.020
162 × 160 cm, acrylique sur toile
courtesy de l’artiste et de la galerie MAGNIN-A, Paris
photo : Benoît Mauras
production : La Criée centre d’art contemporain
Amadou Sanogo, Ni danka wili la siɛ kɔ a bido muru jakola. (La malédiction pousse la volaille à se transformer en vendeur de couteaux.), 2020
150 × 159 cm, acrylique sur toile
courtesy de l’artiste et de la galerie MAGNIN-A, Paris
photo : Benoît Mauras
production : La Criée centre d’art contemporain
Amadou Sanogo, Ni ma misi to a sɔkɔma biri ye i ka to wulala birili ye. (Si tu ne respectes pas la vache qu’on trait pour le lait matinal respecte là pour le lait du soir.), 2020
150 × 159 cm, acrylique sur toile
courtesy de l’artiste et de la galerie MAGNIN-A, Paris
photo : Benoît Mauras
production : La Criée centre d’art contemporain
Amadou Sanogo, quatre esquisses, 2020
75 × 106 cm chacune, gouache sur carton
vue de l’exposition De paroles en paraboles, on se sert, esquisses d’Amadou Sanogo et dessins d’enfants de l’école élémentaire Trégain, La Criée centre d’art contemporain, 2020
photo : Benoît Mauras
production : La Criée centre d’art contemporain
vue de l’exposition à La Criée centre d’art contemporain, dessins des élèves de CM1 et CM2 de l’école élémentaire Trégain réalisés lors des ateliers avec Amadou Sanogo, Rennes, 2020
29,7 x 42 cm chaque, gouache sur papier
photo : Benoît Mauras
vue de l’exposition à La Criée centre d’art contemporain, dessins des élèves de CM1 et CM2 de l’école élémentaire Trégain réalisés lors des ateliers avec Amadou Sanogo, Rennes, 2020
29,7 x 42 cm chaque, gouache sur papier
photo : Benoît Mauras
vue de l’exposition à La Criée centre d’art contemporain, dessins des élèves de CM1 et CM2 de l’école élémentaire Trégain réalisés lors des ateliers avec Amadou Sanogo, Rennes, 2020
29,7 x 42 cm chaque, gouache sur papier
photo : Benoît Mauras
vue de l’exposition à La Criée centre d’art contemporain, dessins des élèves de CM1 et CM2 de l’école élémentaire Trégain réalisés lors des ateliers avec Amadou Sanogo, Rennes, 2020
29,7 x 42 cm chaque, gouache sur papier
photo : Benoît Mauras
Exposition
De paroles en paraboles, on se sert
Amadou Sanogo
du 26 mai au 30 août 2020*
*L'exposition devait originellement se dérouler du 21 mars au 31 mai 2020.
Afin de respecter les gestes barrières, les conditions d’accueil sont adaptées.
Amadou Sanogo présente à La Criée centre d’art contemporain un ensemble de treize toiles de grand format spécialement réalisées pour l’occasion. Elles composent un inventaire à la La Bruyère d’une société malienne contemporaine évoluant entre la richesse de son héritage culturel et l’énergie et la complexité du présent.
Les peintures d’Amadou Sanogo, au style direct et synthétique, sont immédiatement reconnaissables : un personnage (plus rarement deux) se détache sur un fond monochrome auquel vient se superposer un carré ou rectangle, souvent composé de motifs répétitifs. Les corps, masses sombres, parfois morcelées, sont porteurs d’éléments à forte valeur symbolique, comme les fleurs (pour signifier l’importance de l’harmonie entre les hommes) ou les gants (pour dire la nécessité du combat).
Les personnages d’Amadou Sanogo semblent soit en suspension, soit dans un équilibre précaire. Ils sont chargés d’un questionnement, voire d’une inquiétude, que vient adoucir le choix de couleurs franches pour le fond des toiles, les rehauts de blanc, de rouge ou de jaune et la vibration des motifs – principalement des ronds et des points. Les toiles d’Amadou Sanogo présentées à La Criée sont presque toutes basées sur des proverbes bambaras, culture et philosophie qui nourrissent profondément l’artiste. Elles sont également l’écho de son quotidien, qu’il s’agisse d’interrogations ou d’événements personnels ou liés à l’actualité sociale, politique, économique. Ainsi, par exemple, Ka kun kolo di mama nika nɛkun minɛna (On lui a confié la tête mais arraché la langue), où l’on voit un personnage assis à une table sur laquelle est posée une langue, illustre à la fois le proverbe bambara qui donne son titre à la toile et un événement récent : lors des dernières rencontres photographiques de Bamako le directeur de la biennale a été littéralement privé de parole lors du vernissage. Ainsi également, la toile Mes observations face à la situation, réalisée à Rennes en ars dernier, quelques jours avant l’ouverture de l’exposition – dans les faits repoussée de deux mois : l’artiste s’y peint en vieux sage observant la peur des rennais face à l’arrivée du Coronavirus.
Pour Amadou Sanogo, éducation et transmission sont des valeurs humaines et artistiques primordiales. C’est pourquoi il a décidé d’exposer dans la seconde salle du centre d’art les dessins réalisés par le peintre et des enfants de l’école Tregain de Rennes à l’occasion d’une résidence qui s’est déroulée en mars 2020.
Les œuvres d’Amadou Sanogo ont une portée à la fois critique et humaniste. En prise directe avec les aléas de la vie quotidienne, le recul qu’induit leur dimension philosophique est d’autant plus saisissante : elles sont des sagesses peintes.
commissariat
Sophie Kaplan
production
La Criée centre d’art contemporain, Rennes
Visites commentées
De paroles en parasols
les jeudis à 17 h 30
9, 16, 23 juillet, 20 et 27 août
tous publics
gratuit
dans la limite de 10 places disponibles
30 min