Javier Pérez
né en 1968 à Bilbao, Espagne
vit et travaille à Barcelone, Espagne
Javier Perez, Capilares II, 2002–2005, vue de l’exposition Anomalies, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2005
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes
photo : Marc Domage
Javier Perez, Capilares II, 2002–2005, vue de l’exposition Anomalies, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2005
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes
photo : Marc Domage
Javier Perez, Capilares II, 2002–2005, vue de l’exposition Anomalies, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2005
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes
photo : Marc Domage
Capillares II, 2002 – 2005
350 x 40 x 40 cm
Capillares II est une œuvre tissée en crin de cheval teinté en rouge. La pièce joue avec les résonances visuelles du matériau, dont l’identité oscille entre tissus de circulation sanguine, racines végétales.
L’aspect hybride et mutant des sculptures de Javier Pérez rend leur identification indécise.
Javier Pérez est très attentif aux qualités formelles de ses œuvres. Il utilise régulièrement des matériaux bruts associés à des techniques artisanales, exploitant les ambivalences. Par ces processus, l’artiste cherche à rendre concret des éléments intangibles, tel le souffle et le mouvement, qui donne sa forme au poil. Entre transparence et opacité, beauté et répulsion, les matériaux suscitent des sentiments contradictoires que l’on peut éprouver face à la nature.
Javier Perez, Desaparecer dentro, 1995–2005, vue de l’exposition Anomalies, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2005
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes
photo : Benoît Mauras
Javier Perez, Desaparecer dentro, 1995–2005, vue de l’exposition Anomalies, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2005
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes
photo : Benoît Mauras
Desaparecer dentro, 1995 – 2005
40 x 46 x 35 cm
13 têtes en résine de polyester, toile de coton
14 x 9 x 12 cm chacune
Desaparecer dentro (1995–2005) est un masque sans ouverture fait de circonvolutions en laine rouge.
Le masque est un accessoire qui change l’apparence extérieure, il conduit celui qui le porte à s’effacer derrière une nouvelle identité. Dans une fonction rituelle, il permet de communiquer avec l’invisible. Inversant le dedans et le dehors comme un gant qui aurait été retourné, cette œuvre semble nous présenter l’intérieur d’un corps. Elle est prolongée par un collier de visages, dont la couleur et les traits s’estompent ou s’affirment peu à peu selon notre sens de lecture. Entre apparition et disparition, ils évoquent la naissance et à la mort.
Javier Pérez
né en 1968 à Bilbao, Espagne
vit et travaille à Barcelone, Espagne