Ana Vaz, Atomic Garden (capture du film), 2018
courtesy de l’artiste et Spectre productions
avec le soutien de Khiasma
identité visuelle © Lieux Communs
vue de l’exposition Personne, pas même la pluie, n’a de si petites mains, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
photo : Benoît Mauras
vue de l’exposition Personne, pas même la pluie, n’a de si petites mains, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
photo : Benoît Mauras
vue de l’exposition Personne, pas même la pluie, n’a de si petites mains, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
photo : Benoît Mauras
vue de l’exposition Personne, pas même la pluie, n’a de si petites mains, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
photo : Benoît Mauras
Dove Allouche, Fumeur noir_2, Fumeur noir_4, Fumeur noir_7, Fumeur noir_9, Fumeur noir_10, 2010
négatifs sur papiers gelatino-argentiques virés à l’or, 20 x 25 cm chaque, 53 x 62,5 x 3 cm encadrés
courtesy de l’artiste et de gb agency, Paris
photo : Benoît Mauras
vue de l’exposition Personne, pas même la pluie, n’a de si petites mains, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
Anthony McCall, Landscape for Fire, 1972 – film 16 mm, couleur, son, numérisé en 2005, 7 min 5 sec
Anthony McCall, Landscape for White Squares, 1972 – film 16 mm, couleur, son, numérisé en 2007, 3 min 20 sec
courtesy de l’artiste et de la galerie Martine Aboucaya, Paris
photo : Benoît Mauras
Evariste Richer, En attendant la foudre #2, 2019
tortue fossile, barre de cuivre, 34 x 29 x 315 cm
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes
courtesy de l’artiste et de Meessen De Clercq, Bruxelles
photo : Benoît Mauras
Evariste Richer, En attendant la foudre #2, 2019
tortue fossile, barre de cuivre, 34 x 29 x 315 cm
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes
courtesy de l’artiste et de Meessen De Clercq, Bruxelles
photo : Benoît Mauras
vue de l’exposition Personne, pas même la pluie, n’a de si petites mains, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
photo : Benoît Mauras
Evariste Richer, L’herbe, 2019
plâtre, sélénite
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes
courtesy de l’artiste et de Meessen De Clercq, Bruxelles
photo : Benoît Mauras
Evariste Richer, Masque à faire tomber la neige #1, 2010
calcite, 37 x 31 cm
collection SCP AMARANTE – Catherine Hellier de Verneuil
Evariste Richer, Masque à faire tomber la neige #2, 2010
calcite, 33 x 27 cm
collection Nina Rodrigues – Ely
Maggie Madden, Partly Cloudy, 2016 et Untitled, 2018
courtesy de l’artiste et de la galerie Mother’s tankstation, Dublin, London
photo : Benoît Mauras
Maggie Madden, Partly Cloudy, 2016
câbles téléphoniques blanc, rouge, vert, noir bleu, marron, 58 x 51 x 5 cm
courtesy de l’artiste et de la galerie Mother’s tankstation, Dublin, London
photo : Benoît Mauras
Maggie Madden, Untitled, 2018
sac plastique vert, sac poubelle noir et câble téléphonique blanc, 34 x 46 x 5 cm
courtesy de l’artiste et de la galerie Mother’s tankstation, Dublin, London
photo : Benoît Mauras
vue de l’exposition Personne, pas même la pluie, n’a de si petites mains, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
photo : Benoît Mauras
Charbel-joseph H. Boutros, Night Cartography #3, 2017
masque de nuit, cire de bougie votive, rêves, souhaits
courtesy de l’artiste et de la galerie Grey Noise, Dubaï
photo : Benoît Mauras
Charbel-joseph H. Boutros, Days Under Their Own Sun, depuis 2013
sept feuilles de calendrier libanais, soleils
4 février 2017, soleil de Mont Liban ; 25 mai 2017, soleil de Paris ; 10 juillet 2017, soleil d’Amorgos ; 18 août 2017, soleil de Beyrouth ; 3 septembre 2017, soleil de Paris ; 15 novembre 2017, soleil de Bruxelles ; 12 décembre 2017, soleil de Beyrouth, 10 x 7 cm chaque
courtesy de l’artiste et de la galerie Grey Noise, Dubaï
photo : Benoît Mauras
Stéphanie Saadé avec Charbel-joseph H. Boutros, When Two Artists Meet, 2015
cheveu de l’artiste Stéphanie Saadé, cheveu de l’artiste Charbel-joseph H. Boutros
courtesy des artistes et de la galerie Anne Barrault, Paris
photo : Benoît Mauras
vue de l’exposition Personne, pas même la pluie, n’a de si petites mains, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
photo : Benoît Mauras
Stéphanie Saadé, Habitation, 2018
nid de guêpe maçonne, clous, 6 x 6 x 6 cm
courtesy de l’artiste et de la galerie Anne Barrault, Paris
Basma Alsharif, The Story of Milk and Honey (L’histoire du lait et du miel), 2011
vidéo, couleur, 9 min 45 sec (capture)
courtesy de l’artiste et de la galerie Imane Farès, Paris
Ana Vaz, Atomic garden, 2018
film 16 mm numérisé, couleur, son, 7 min 34 sec (capture)
courtesy de l’artiste et Spectre productions
avec le soutien de Khiasma
Yoan Sorin et Florian Sumi, Das Land – Les Idiots, 2019
vidéo HD, couleur, son, 6 min 44 sec
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes
courtesy des artistes et de la galerie Valeria Cetraro, Paris
photo : Benoît Mauras
Exposition collective
Personne, pas même la pluie, n’a de si petites mains
du 6 avril au 26 mai 2019
vernissage le vendredi 5 avril 2019 à 18h30
Dove Allouche, Basma Alsharif, Burkard Blümlein, Charbel-joseph H. Boutros, Maggie Madden, Anthony McCall, Evariste Richer, Yoan Sorin et Florian Sumi, Stéphanie Saadé, Ana Vaz
À l’inquiétude, à la démesure, aux replis qui nous traversent, à cet âge de la terre accéléré précipité, la nouvelle exposition collective de La Criée centre d’art contemporain répond en proposant une pause, une suspension. Elle le fait avec la candeur oublieuse promise par le jour qui se lève.
Son titre, Personne, pas même la pluie, n’a de si petites mains, est le dernier vers d’un célèbre poème d’amour du poète et peintre américain e.e. cummings, écrit en 1931.
Rassemblant des œuvres qui se caractérisent par une attention à l’invisible, au fugace, Personne, pas même la pluie, n’a de si petites mains oppose à la fureur tapageuse de nos quotidiens la beauté fragile de ce qui pousse et bat lentement.
Comme le poète, qui floute les frontières entre l’humain et la nature en personnifiant la pluie, les œuvres de cette exposition se situent au point de jonction entre artefacts naturels et objets fabriqués, entre sensation et sentiment.
Comme le poète, qui prête des mains à la pluie et inversement, les œuvres rassemblées ici interrogent une distance – au temps, à l’espace, au présent – qui, se mesurant, se réduit ou du moins s’apprivoise.
Comme le poète, qui aime, l’exposition se veut le reflet d’une tendresse, sinon d’un éblouissement.
Et demain nous retournerons au feu.
commissariat
Sophie Kaplan
production
La Criée centre d’art contemporain, Rennes