Saison
Fendre les Flots
Ariane Michel
de septembre 2015 à août 2016
Après avoir couru les rues (saison 2013-2014) puis battu la campagne (saison 2014-2015), La Criée centre d’art contemporain vous invite à Fendre les Flots.
Aux côtés des artistes de la saison 2015-2016, vous pourrez parcourir l’estran, arpenter les falaises, longer les côtes, puis les regarder disparaître en rejoignant le large, gagnés par l’horizon.
Avec eux, vous partirez à la rencontre des animaux, des rochers et des plantes, des marées renversées et de la grande houle Atlantique, des tempêtes d’équinoxe et des soleils retrouvés, des brumes épaisses et des nouveaux mondes.
Ariane Michel est l’artiste associé à Fendre les Flots
Durant une année, La Criée devient
un port
un bateau
une vague
un bout du monde.
Quatre expositions s’y succèdent : les expositions personnelles de Runo Lagomarsino, Ariane Michel et Joana Escoval, ainsi qu’une exposition collective, L’Épais réel.
Cette saison encore, de nombreux Rayons verts font échos aux expositions : concerts, rencontres, performances, etc.
En retour, La Criée va à la rencontre des flots : avec une exposition littorale proposée par Ariane Michel qui réunit une vingtaine d’artistes durant tout l’été 2015 au cap Sizun, à travers un projet de Territoires en création mené par Antoine Martinet dit « Mioshe » entre Rennes et Saint-Malo, et à travers une collaboration avec l’école européenne supérieure de Bretagne au sein du B.O.A.T ®, dont les capitaines pour cette traversée sont Marcel Dinahet et Nicolas Floc’h.
Ariane Michel est l’artiste associée à la saison Fendre les Flots, pour laquelle elle présente une exposition à Esquibien, sur la rive finistérienne, qui deviendra un film et une exposition à La Criée ; elle propose également un cycle de projections et plus largement, elle nourrit la programmation de ses intérêts, idées et recherches.
Pour rendre compte de ces expériences vécues, La Criée édite tout au long de la saison des publications apériodiques – Cailloux –, qui viennent prolonger le travail dans et hors-les-murs par des textes de critiques et de chercheurs, par des interventions artistiques, par des entretiens, etc.
Fendre les Flots c’est partir à la découverte de nouveaux mondes ;
des découvertes qui ne sont pas des conquêtes ;
des mondes que nous côtoyons parfois sans le savoir.
Fendre les Flots
c’est embarquer
« pour s’esquiver loin des possibles solidifiés loin des cubes prêts à s’effondrer en poussière.
Et pour rejoindre au-delà des îles au-delà des continents la porte qui s’ouvre aux navigateurs heureux.* »
* Raymond Queneau, « Le Bout du monde », Fendre les Flots, Éditions Gallimard